Publié le 28 Avril 2006

Le blog de la section du Parti socialiste de Gentilly. Infos et discussions sur la vie politique gentilléenne et nationale. Les thèmes du développement durable et de l'économie sont souvent abordés.
Publié le 28 Avril 2006
Publié le 25 Avril 2006
Le nucléaire c'est très dangereux, ça produit des déchets qui durent des centaines de milliers d'années, c'est trop cher, c'est anti-démocratique, etc.
Soit (encore que toutes ces affirmations sont discutables)... mais le fait est que ce ne serait pas sérieux pour la France de se débarasser à moyen terme de sa filière nucléaire (à long ou très long terme ça se discute).
La priorité est de sortir des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) pour réduire la crise climatique et faire face à la fin du pétrole (baisse inexorable de la production à partir de 2030 au plus tard). Pour cela il va falloir baisser fortement notre consommation d'énergie fossile, au moins de moitié.
Au moins avec nos centrales nucléaires on évite pas mal de conso d'énergie fossile et donc d'emissions de CO2, pas tant que ça (peut-être 17% de la conso d'énergie totale) puisque le nuclaire ne permet que la production d'électricité, le secteur du transport par exemple n'est pas vraiment concerné, or il contribue de plus en plus à l'effet de serre. Malgré tout, si on devait se passer de ces 17% il faudrait construire des centrales thermiques polluantes avant de commencer à profiter des efforts d'économie d'énergie nécessaires de toute façon (il faut insister : la meilleure réponse à la crise énergétique est la sobriété, les "néga-watts", le problème est que ça ne suffira pas).
L'énergie hydraulique n'est pas très loin d'être exploité à son maximum en France. L'éolien n'est pas à la hauteur du défi, et est une source d'énergie intermitente qui doit être complété par des centrales thermiques (le nucléaire n'est pas assez flexible). Le solaire est prometteur (le solaire thermique devrait être obligatoire dans les constructions neuves) mais il faudra beaucoup de temps pour arriver à des ordres de grandeur raisonnables.Aujourd'hui les énergies renouvelables sont négligeables dans le mix énergétique mondial. Ça va changer mais il sera absurde de se priver du nucléaire pendant la phase de sortie des énergies fossiles.
Les 20 ans de la catastrophe de Tchenorbyl (le 26 avril 1986) sont l'occasion de revenir sur les dangers bien réels du nucléaire. Mais on oublie vite que les victimes du nucléaire civil sont bien moins nombreuses que ceux du gaz, du pétrole, du charbon ou même de l'hydraulique (les accidents industriels les plus graves en France ont été des ruptures de barrages). Ils sont toujours trop nombreux c'est vrai, mais malheureusement ce n'est pas demain que le photovoltaique et l'éolien (pas de victimes ?) prendront la relève.
Donc gardons le nucléaire au moins le temps de se sevrer du pétrole, du gaz et du charbon, c'est à dire vraisemblablement plus de 25 ans Monsieur Cochet : Yves Cochet, candidat à l'investiture des Verts, qui alerte justement sur les dangers lié au peak-oil (début imminent de la baisse de production de pétrole), prone contre toute logique il me semble la sortie du nucléaire en 25 ans (c'est déjà mieux que de la proposer pour demain comme beaucoup le font), sans doutes pour ne pas s'aliéner les voix des antinucléaires de son parti?
Publié le 24 Avril 2006
L’accès prévu se fait par un giratoire, face à l’entrée actuelle des urgences côté KB et face à la rue Condorcet côté GENTILLY. Son accès nous semble préférable à partir du carrefour Jaurès-Convention traité en giratoire, rejoignant la voirie interne existante du CHU. Le giratoire prévu se trouvera à l’endroit où la pente sera la plus raide (environ 10% comme les rues Labourse ou du Souvenir) et face à la rue Condorcet qui n’est pas une voie pénétrante. Un développement économique de type commercial ou de service serait mieux placé sur le giratoire Jaurès-Convention.
Cet ensemble de commerces ne doit pas être réduit exclusivement à une clientèle de proximité. Il doit, avec le carrefour M.Joinville participer au rôle de pôle d’activité à cheval sur Gentilly et KB et profiter du passage automobile. Il est indispensable, dans cette optique de réaliser un stationnement spécifique avec rotation organisée et contrôlée.
La lettre d’information n° 3 de mars 2006 se veut rassurante sur l’évolution de la pollution, prévoyant néanmoins des actions futures complémentaires dans le cas où les résultats ne seraient pas satifaisants.
Il est probable que le niveau de pollution restera le même qu’actuellement. Mais alors que les parties les mieux protégées verront leur niveau baisser, la densité de pol-
luants à l’endroit des damiers phoniques risque d’être très supérieure. Ces quatre damiers (480ms en tout et les deux extrémités de la couverture) regrouperont en effet l’ensemble de 2200ms de tunnels.
Nous pensons qu’un traitement par ventilation (tunnels des métros) ou dégagement en hauteur est envisageable ainsi que des solutions techniques de capture du CO2 telles qu’elles ont été mises au point dans des pays nordiques ( comme à Elsam- Esbjerg au Danemark).
Publié le 22 Avril 2006
Publié le 11 Avril 2006
La nuit a lundi à mardi a été très dure pour la gauche italienne, pour tous les démocrates en Italie et dans le monde qui souhaitent ardemment que la page Berlusconi soit tournée. Au milieu de la nuit, quand je me suis décidé à quitter le site du ministère de l'intérieur italien qui donnait les nouveaux résultats minute par minute, le Sénat semblait revenir à la coalition de Berlusconi, et l'écart se resserrait à la chambre basse, déprimant ! (photo sur tageblatt.lu). Heureusement les italiens de l'étranger ont renversé la situation. En Europe, et particulièrement en France (62% pour l'Unione de Prodi, 18% pour Forza Italia de Berlusconi), ils ont voté pour le centre-gauche de Prodi. La droite conteste les résultats, il faut encore croiser les doigts. En voix, la gauche ne l'emporte que de 0,1% des voix à la chambre des députés, ce qui suffit à lui assurer une majorité confortable en sièges grace à une "prime au vainqueur" mise en place par... Berlusconi. Au Sénat la droite l'emporte (d'un point) en terme de voix.
Concernant les sondages qu'on montre évidemment du doigt aujoiurd'hui (comme après chaque "surprise" électorale) il faut noter que ceux qui donnaient une large victoire à Prodi dans l'après-midi de lundi indiquait une fourchette de 45 à 49% pour Berlusconi. On est dans le haut de cette fourchette. Cela dit j'ai l'impression que les sondages à la sortie des urnes sont habituellement plus précis en France. L'Italie de Berlusconi commençait à ressembler à l'Amérique de Bush ("exit poll" complètement trompeurs)...
Il va falloir réunir des Italiens divisés, maintenir la coalition de gauche (un précédent gouvernement Prodi était tombé faute du soutien des communistes, l'espoir est permis puisque toute la gauche a cette fois désigné son candidat au terme de primaires), sortir le pays d'une grave crise économique et démocratique, restaurer l'image de l'Italie. Du pain sur la planche pour la gauche itaiienne, qui sera une alliée important pour relancer la construction européenne une fois que nous aussi nous aurons tourné la page de la droite.
Mais l'experience italienne montre qu'on ne peut parier sur le seul rejet de la droite (même concernant Berlusconi qui a mis l'Itlaie en quasi-faillite...). Il faut démontrer que nous avons les meilleures propositions et la capacité à les mettre en oeuvre. Les italiens en ont peut-être douté, les français sont encore plus sceptiques aujourd'hui.
Publié le 11 Avril 2006
Publié le 1 Avril 2006
Publié le 1 Avril 2006